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Chaque humain est un putain de bijou sur mesure.

Rédigé par le 18 avril 2020

– Pierre Mézières

Je pars en freestyle ce midi, je me fais la réflexion que j’en ai marre que les humains ne soient pas compris.
Que les gens qui sortent de la supposée « NORME » ne soient pas compris.
Qu’en putain de 2020 on ne sache toujours pas ce qu’est un humain, beaucoup plus qu’un bout de barbaque qui ressens des trucs concrets et scientifiques.
Que les freaks de tous les pays soient vus comme dysfonctionnels alors qu’ils le sont ET ne le sont pas (comme les gens « normaux » !!!)

Que 99,9% des gens vont partir à la poubelle sans avoir vu 1/10 de leur fonctionnement naturel, de comment fonctionne VRAIMENT un humain.
Et du coup se voient comme monstrueux devant des phénomènes non-compris, supposés rares (mais non ! vous n’êtes pas seuls y’a plein de gens qui ont des fonctionnement connexes ! Construits ou naturels), qui vivent dans le tabou, la peur d’être rejetée parce que la société a des putains de tabou au niveau collectif.

Un tabou étant un truc qu’on ne comprend pas et auquel on ne veut pas se confronter.
(faut pas trop creuser, pourrait y avoir un cadeau derrière l’horreur apparente)

Ça me rend ouf.

Chaque humain est un putain de bijou sur mesure.
Une planète à part entière.
Avec SES lois de la physique. Sa température. Son système météorologique. Ses putains d’ultras-talents uniques. Ses putains de challenge uniques (va demander à un autiste si la communication HUMAINE c’est pas un challenge. Et va lui demander à quel point la communication sur un plan plus impersonnel n’est pas quelque chose d’extrêmement facile mais non compris par la société. Par exemple !)

Tous les jours : des diamants partent à la poubelle.
Ils repartent dans un autre monde dont j’ai pas hâte de me souvenir.

On fait tous beaucoup semblant d’être normaux.
Ça rassure.
C’est un code social qui soulage tout le monde. Mais qui fait crever tout le monde à petit feu.

Bref.
J’aime pas voir ce monde faire semblant de ne pas voir avec les yeux de l’invisible et le coeur.

Et ça me tient de plus en plus à coeur d’aider les gens à mieux se percevoir.
Leurs bizarreries.
Avec à la clé, potentiellement si je travaille bien : une libération d’énergie conséquente devant une meilleure compréhension et acceptation de soi, sa nature, et des phénomènes qui nous font chier.

Plus le temps passe, plus ma capacité d’empathie extrême je la trouve magique.
J’ai moi-même dû faire un chemin pour :
– la voir
– la reconnaître
– la maîtriser
– la partager au service des autres

C’était un truc qu’était là depuis petit.
Qui n’a pas été vu.
Qui n’a pas été compris.
La société (collectivement on fait consensus chiant) est persuadé que l’empathie c’est la capacité à se mettre à la place de l’autre, en mode « projection ». Mais c’est pas ça ! C’est ressentir ce que ressens l’autre. Y compris des fois des choses que l’autre ressens, mais qui sont anesthésiées pour lui (mais pas pour moi !), ce qui donne lieu à des situations cocasses ou à de très bons déblocages de l’inconscient.

Comme dit le grand Christophe Allain (à qui je dois une pluie de bisous sans qu’il le sache forcément) : un être humain ça pousse tordu, et ça se redresse plus tard.

On naît tordu.
Déséquilbré à l’extrême. Par notre ultra-talent encore non-vu et non-nommé.
Et les challenges uniques qui vont avec.
Comme 2 faces d’une même pièces.
Comme un meneur de jeu en basket va avoir des gros avantages dans certaines fonctions, et des gros inconvénients dans d’autres.

Et après on apprend à maîtriser notre talent.
Et à s’équilibrer consciemment en le développant et l’exprimant à fond d’un côté, et en réduisant la souffrance de nos déséquilibres de l’autre.
L’un sans l’autre : aïe aïe aïe.
L’autre sans l’un : aïe aïe aïe.
(oui, ne pas exprimer son talent ça fait très, très mal. Mais pas forcément une douleur physique. Mais psychique, émotionnelle, énergétique. Voire physique)

Bref.
Je rêve d’un monde où les freaks de tous les pays éclaboussent de leur bizarrerie normale. Et foutent le bordel dans ce monde gris, trop bien rangé et trop chiant comme un magasin Zürichois des années 50.

T’as une p’tite ou grande idée de ton talent trop bizarre toi ?
Concret ou non.