Quand tu négocies avec ta vérité tu te marches sur la gueule
Rédigé par Anthony Mathiot le 18 avril 2020
QUAND TU NÉGOCIES AVEC TA VÉRITÉ TU TE MARCHES SUR LA GUEULE – Pierre Mézières
Si tu es persuadé que tu ne connaîtras jamais la vérité,
Si tu es persuadé que parce que tu as une vision subjective de la réalité – la tienne, tu es un humain unique – tu ne connaîtras jamais la vérité,
Alors tu ne connaîtras jamais la vérité.
Tu douteras toujours des fulgurances que tu captes, ressens, sait avec ta sagesse naturelle.
(« intuition » mais c’est un mot bien trop mignon par rapport à la réalité)
Si tu as le regard trop ouvert : regarde si ce n’est pas pour fuir l’intensité de ta vérité unique.
Vérité unique vraie jusqu’à ce qu’éventuellement tu t’aperçoives de ses limites (comme la science : c’est vrai tant que c’est répétable, reproductible et qu’on n’a pas démontré que c’est faux).
Ce qui est normal vu que tu es un humain : un être qui commence avec beaucoup d’inconscience et d’ignorance, et dont le niveau de conscience va augmenter au fur et à mesure que tu vas vivre ta putain de vie « dans ton axe ».
Beaucoup d’ouvertures d’esprit aujourd’hui sont des manières déguisées de ne pas assumer la puissance de notre sagesse naturelle inexplicable. Au mieux rationalisable a posteriori.
Il y a une part de mystère en nous, et si on ne l’assume pas : on reste normal. Avec une énergie de personne normale, c’est à dire BASSE, TIÈDE, FADE.
Beaucoup plus que ça ne pourrait être.
Je dois avouer que ça me rend de plus en plus dingue de voir des gens se cacher derrière une fausse bonne idée de « c’est ma vérité » -> sous-entendu : « ça vaut pas grand chose puisqu’on ne pourra jamais voir la vérité »
Mais heureusement que la science n’a pas fonctionné comme ça. Sinon on aurait ni routes, ni ponts, ni téléphone.
NON.
Tu PEUX voir la réalité en face.
Tu PEUX voir la vérité en face.
Elle a un goût. Elle a une texture.
C’est même notre état naturel de la voir.
C’est nos mécanismes de protection qui nous protègent de la réalité et de la vérité. Protègent très très fort (c’est le jeu pour le moment vu l’état de notre civilisation et d’où on vient)
Tu la verras toujours selon ton ANGLE DE VUE FIXE D’INCARNATION. Cet angle de vue immuable, qui ne bougera jamais, qui est incorruptible MAIS déformable juste derrière par l’ego ( = mécanismes de protection à la réalité), comme de la crasse sur des lunettes propres (le problème c’est pas les verres, c’est la saleté sur les verres)
De la même manière que tu auras toujours un profil Méta (R) fixe.
De la même manière que tu as une putain de flamme intérieure fixe.
De la même manière que tu as un putain de « rêve », d’idéalisme, de valeurs profondes fixes dans l’humanité.
Qui ne bougeront jamais avec tes expériences vécues.
Mais dont justement les expériences vécues t’aident à découvrir toujours plus la profondeur et le contenu.
À qui profite le « crime » de la confusion ?
La confusion sur le sujet profite à nos mécanismes de survie.
Anciennement quand on ouvrait trop sa gueule c’était incompris et très mal perçu.
Maintenant en 2020 ça commence à devenir bien débile de se priver de son individualité unique, de dire la vérité avec SA MANIÈRE de la dire et de l’exprimer.
Mais on a tous accès à la vérité.
Faut arrêter de se raconter des histoires là-dessus.
Après les gens se demandent pourquoi ils dépriment ou se font chier, à se niveller par le bas en se calant sur la médiocrité générale de « ne pas faire de vagues ».
Assume qui t’es.
Assume ce que t’es venu foutre sur Terre.
Assume que t’es venu foutre un truc sur Terre.
Assume que si c’est pas toi qui le fait : PERSONNE ne le fera à ta place. Parce que personne n’a accès à ce dont toi tu as accès.
L’humanité sera en bon état quand chacun acceptera ça pour lui-même et s’y collera.
Les crises écologiques ne trouveront pas de résolution DURABLE sans ça.
Les guerres non plus.
Les crises économiques non plus.
C’est la révolution accessible à tous. Vivre son rêve, laisser la réalité faire tâche d’huile, et partager les bons tuyaux à son prochain si ça nous fait kiffer (ce qui est plutôt naturel chez l’humain)
Feu.